Création
Pour un commerce nouvellement créé (dont l'ouverture a eu lieu au cours de l'année précédente), le chiffre d'affaires de l'établissement pris en compte n'est pas rapporté au prorata temporis : il est annualisé.
S'il est inférieur au seuil de 460 000 €, l'établissement n'est pas imposable.
Changement d'exploitant
La taxe est due par la personne qui exploite l'établissement au 1er janvier de l'année pour laquelle la taxe est exigible.
Si il y a un changement d'exploitant l'année précédente, la taxe due par le nouvel exploitant est calculée proportionnellement au nombre de jours où il a exploité l'établissement durant l'année du changement. L'ancien exploitant reste redevable pour la période précédant la cession.
En cas d'absorption ou de fusion d'entreprises, l'entreprise absorbante ou la nouvelle entreprise, est redevable de la taxe due pour l'exploitation d'un établissement par l'entreprise absorbée ou fusionnée.
Changement de surface
Si la surface de vente est modifiée en cours d'année, elle n'est pas pondérée au prorata : la surface à retenir est celle existante au 31 décembre de l'année précédant l'année d'imposition.
Par exemple, si la surface de vente est passée au mois d'octobre de 500 m² à 900 m², l'établissement est taxé sur la surface existante au 31 décembre, soit 900 m².
Cessation d'activité
Lorsqu'une entreprise cesse son activité, elle est redevable de la taxe proportionnellement à la durée d'exploitation, soit jusqu'à la fermeture effective.
Pour le calcul de la taxe due, le chiffre d'affaires réalisé est annualisé pour apprécier le seuil de 460 000 € et déterminer le taux de la taxe.
La taxe doit être déclarée et payée avant le 15 du 6e mois suivant la cessation d'activité (par exemple, avant le 15 septembre pour un commerce ayant cessé son activité le 31 mars).