Parc du Moulin à Tan : un patrimoine naturel en pleine transformation
La préservation du patrimoine ne se limite pas aux pierres anciennes.
Le parc du Moulin à Tan, véritable écrin de verdure au cœur de la ville, fait actuellement l’objet de plusieurs chantiers d’envergure mêlant restauration architecturale, valorisation botanique et sécurisation des circulations douces.
Des serres botaniques rénovées pour accueillir les visiteurs et préserver la biodiversité
Fin des travaux : novembre 2025
Construites en 1999, les serres du parc accueillent chaque année près de 30 000 visiteurs, venus admirer cactus, orchidées, plantes tropicales rares ou encore les emblématiques nénuphars géants Victoria.
Ce joyau du patrimoine vivant souffre pourtant du temps. Le vieillissement de la structure, en particulier de la toiture en verre armé, aujourd’hui partiellement endommagée, menace la sécurité des visiteurs et engendre une forte déperdition énergétique.
La réhabilitation, d’un montant de 500 000 € TTC, prévoit :
la pose d’une toiture neuve,
la consolidation des façades,
l’installation de nouveaux matériaux isolants pour améliorer les performances énergétiques,
le respect des qualités esthétiques et agronomiques nécessaires à la conservation des plantes exotiques.

Une passerelle fragilisée bientôt remplacée pour sécuriser les déplacements

Livraison : septembre 2025
Autre volet discret mais essentiel de ce programme : la passerelle métallique du Moulin à Tan, qui enjambe la Vanne.
Une inspection menée en juin 2023 a révélé un état préoccupant de l’intrados (partie intérieure de la voûte), affecté par l’humidité et des désordres structurels mettant en cause la stabilité de l’ouvrage.
Face à ces constats, la Ville a interdit la circulation automobile sur cet axe.
Pour accélérer la remise en état, la solution retenue consiste à :
conserver les culées existantes (parties en maçonnerie situées sur la rive), évitant ainsi une procédure réglementaire lourde liée à la loi sur l’eau,
intervenir uniquement sur la partie centrale de l’ouvrage.
Le budget alloué s’élève à 280 000 € TTC, pour rétablir la sécurité des piétons et cyclistes et redonner à ce discret élément du paysage sa pleine fonctionnalité.